En confinement plus encore, nous passons jusqu’à 90 % de notre temps dans des espaces clos et respirons un air qui peut être pollué par les produits d’entretien, les appareils de chauffage et de cuisson, le tabagisme, les peintures, l’ameublement…
Dans cette période où le virus COVID-19, invisible, demande des mesures d’hygiènes renforcées, il est possible d’agir simplement en privilégiant l’eau savonneuse pour le lavage des mains, des objets et des poignées de portes. En effet le savon solide n’émet pas de polluants dans l’air, contrairement aux produits chimiques, les sprays mais aussi les lingettes (qui sont également le fléau de stations d’épuration). Les médecins et scientifiques sont unanimes : le savon est aussi efficace que les produits désinfectants.
Il est possible d’agir également en ouvrant ses fenêtres (radiateurs fermés) 5 à 10 minutes deux fois par jour (le matin et le soir avant d’aller se coucher) et plus longtemps lors des travaux de bricolage.
Pensez également à nettoyer et dépoussiérer toutes vos bouches de ventilation et de VMC ainsi que les entrées d’air sur vos fenêtres ou caissons de volets roulants.
Même éteints, nos équipements électriques et électroniques contribuent à augmenter les factures d’électricité et le gaspillage d’énergie.
Si tous les foyers français éteignaient leurs appareils en veille ou les débranchaient, l’énergie ainsi économisée correspondrait à la production du quart d’une centrale nucléaire, soit la consommation d’électricité des villes de Lyon et Nice réunies.
Plus concrètement, pour chaque famille française, les veilles représentent ainsi près de 11% de la facture d’électricité, soit près de 80€ par an.
Il est possible d’agir simplement en regroupant les robots ménagers, machines à café et appareils de la cuisine sur une multiprise à interrupteur ; de même que les boxes, consoles et téléviseurs. Il convient également de ne pas laisser les chargeurs dans les prises.
Notre équipement en petit et gros électroménager ne cesse de progresser avec pour conséquence d’augmenter notre facture électrique.
Il est possible d’agir simplement en utilisant des casseroles adaptées à la taille des plaques et en les couvrant pendant la cuisson. La cuisson dans une casserole avec couvercle permet d’économiser de 30 à 70 % d’énergie (surtout pour les liquides) en raccourcissant le temps de cuisson. Autre astuce, vous pouvez utiliser une bouilloire pour porter à ébullition l’eau de cuisson de vos pâtes avant de la verser dans votre casserole. Pour éviter l’énergie de production de froid inutile, vous pouvez laisser refroidir les plats avant de les mettre au réfrigérateur.
Le lave-vaisselle est plus économe que le lavage à la main, à condition de retirer les restes de nourriture, de le remplir complètement, de ne jamais prélaver la vaisselle et de choisir le cycle éco. Nettoyez régulièrement le filtre de votre lave-vaisselle.
Aujourd’hui la consommation moyenne d’un français est d’environ 150 litres d’eau par jour. Environ 93% de l’eau consommée concerne le nettoyage et l’hygiène et seulement 7% de l’eau est consacré à l’alimentation. Une famille française de 4 personnes dépense environ 600€ par an pour son eau potable, ce à quoi il faut ajouter le coût de la dépense en énergie pour la chauffer.
Il est possible d’agir simplement pour limiter l’énergie nécessaire pour le lavage en utilisant les cycles ECO du lave-linge et du lave-vaisselle (-45% d’électricité nécessaire), en les faisant toujours fonctionner à pleine charge. Vous consommez 25% en moins si vous réglez 40°C à la place de 60°C. Et séchez le linge à l’air libre : c’est gratuit !
Il est également possible d’agir simplement en installant un mousseur sur l’ensemble des lavabos. Le mousseur est constitué d’une grille qui fractionne le jet d’eau et le mélange ainsi à de l’air. La consommation d’eau du lavabo est divisée par deux. Ce système simple ne coûte que quelques euros.
Les françaises et le français consomment de plus en plus d’électricité (+ 40% depuis 1990), consommation poussée par notre taux d’équipements importants en matériels électriques et électroniques. Ce chiffre représente 16 % de la consommation électrique du logement soit 450 € par an sur la facture.
Il est possible d’agir simplement en prenant soin des appareils : les dépoussiérer régulièrement, les dégivrer. Le givre peut engendrer une surconsommation de 30% de votre congélateur. De même pour la poussière accumulée sur la grille arrière du réfrigérateur.
Il est possible d’agir simplement à l’achat, en choisissant son équipement électroménager en fonction de son étiquette énergétique, il est possible de diviser par deux la consommation d’énergie. Concrètement, un réfrigérateur de classe A+++ vous coûtera 18€ d’électricité par an. Le même appareil classé A+ vous coûtera 35€ d’électricité par an.
Les ampoules à incandescence ou à halogène ne sont aujourd’hui plus vendues. Trop énergivores, elles ont été remplacées par de nouvelles technologies de type LED ou LBC (lampe basse consommation).
Il est possible d’agir simplement en remplaçant vos anciennes ampoules pour mettre en place des ampoules qui vous aideront à diminuer vos factures d’électricité.
Le prix d’une lampe LED est plus important qu’une ampoule « classique » mais elle vous permettra de réaliser des économies. Pour un même éclairement une lampe LED consomme 10 fois moins d’énergie qu’une lampe halogène. Elles ont également une durée de vie 10 fois supérieure pouvant aller jusqu’à 40 000 heures.
Comme critère d’achat, il convient de choisir son ampoule en fonction de son éclairement et non plus en fonction de sa puissance : quand une ampoule halogène nécessitait 25 Watt pour réaliser 200 Lumens d’éclairage, une ampoule LED n’a besoin que de 2 Watt. Avec 25 Watt, une ampoule LED produit plus de 1 900 Lumens d’éclairage !
Pour aller plus loin : ADEME – Particuliers et éco-citoyens
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